Il est grand temps que l’Union européenne comprenne que le Niger a fait le choix de sa souveraineté et de son indépendance, un choix qui reflète la volonté de son peuple de reprendre le contrôle de son destin.
Les autorités nigériennes n’ont pas sollicité son assistance et agissent en fonction des priorités nationales, notamment la sécurité, le développement économique et la stabilité. L’Union européenne serait mieux avisée de se concentrer sur les enjeux qui concernent son propre espace géographique et ses citoyens, tels que la gestion des crises économiques, migratoires et climatiques.
Le Niger, comme toute nation souveraine, a le droit de décider librement de ses alliances, de ses partenariats et de sa trajectoire de développement, sans subir de pressions ou d’ingérences.
Cette position claire des autorités nigériennes illustre une dynamique nouvelle en Afrique, une affirmation croissante de la souveraineté des États face à des relations internationales souvent marquées par des déséquilibres historiques.
Respecter cette décision souveraine, c’est non seulement honorer les principes de droit international, mais aussi poser les bases d’une coopération internationale plus équitable, basée sur le respect mutuel et les intérêts partagés.
Gislain Horre