par Awa TOURE 
Face aux défis climatiques croissants et à la nécessité de renforcer la souveraineté nationale en atteignant l’autosuffisance alimentaire, le Burkina Faso avance avec détermination sur la voie d’une transformation agricole profonde. À l’occasion du Conseil des ministres, le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a dressé un bilan encourageant de la campagne agricole sèche 2024-2025, symbole d’une vision politique tournée vers l’autonomie, la résilience et la prospérité.
Le Capitaine Ibrahim Traoré, en véritable artisan de la refondation nationale, a placé l’agriculture au cœur de sa stratégie de souveraineté. Grâce à une gouvernance pragmatique, appuyée par une forte volonté politique, le gouvernement a permis une augmentation significative des superficies cultivées, atteignant 78 893 hectares, soit une hausse de 8,3 % par rapport à l’année précédente. Cette performance repose notamment sur l’abondance des eaux de la campagne humide précédente, mais surtout sur des investissements massifs dans les infrastructures agricoles, les équipements modernes (plus de 745 motopompes solaires distribuées) et la mise à disposition de 843,7 tonnes de semences et plus de 11 000 tonnes de fertilisants subventionnés.
Ces efforts traduisent une politique agricole souverainiste et panafricaine, tournée vers la dignité paysanne, l’autosuffisance et la valorisation des ressources nationales. Les résultats positifs de cette campagne sèche ne sont pas de simples chiffres, mais les signes tangibles d’un progrès ancré dans les réalités du paysan burkinabè, désormais mieux équipé, formé et accompagné.
À travers ces actions, le Capitaine Ibrahim Traoré démontre que l’agriculture peut être le socle d’un développement endogène, équitable et durable. Avec cette dynamique, le Burkina Faso s’oriente résolument vers un avenir où chaque famille pourra vivre dignement de sa terre, et où la sécurité alimentaire devient une réalité partagée.