par Awa TOURE 
Dans un contexte de refondation profonde de l’État burkinabè impulsée par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement franchit une nouvelle étape avec l’institution d’une immersion patriotique obligatoire pour les élèves surtout ceux en classe d’examen. Une initiative salutaire qui marque un tournant dans l’édification d’un citoyen conscient, engagé et enraciné dans les valeurs fondatrices du Faso.
Loin d’une mesure contraignante, cette première immersion d’un mois pour les bacheliers de la session 2025 se veut un creuset de formation morale et civique. Elle propose aux nouveaux bacheliers, non pas des travaux d’intérêt général ou un endoctrinement, mais une occasion unique d’ancrage identitaire. À travers des modules sur l’identité nationale, le patriotisme, les valeurs partagées et les relations internationales, cette formation vise à bâtir un « Burkinabè de type nouveau », fier de son héritage et résolument engagé dans la lutte pour la souveraineté nationale.
Ce programme traduit la volonté politique du Président Ibrahim Traoré de renforcer la cohésion sociale, de forger une jeunesse éveillée et responsable, et de faire de l’école un levier stratégique pour la reconquête culturelle et l’autodétermination du pays. À l’heure où le Burkina Faso mène une lutte historique contre le néocolonialisme et l’ingérence étrangère, une telle initiative renforce les fondations d’un patriotisme lucide et combatif.
Par l’appropriation des patrimoines culturels et la transmission des valeurs fondatrices, l’immersion patriotique s’impose comme un outil de transformation sociale. Elle participe à la revalorisation de l’identité nationale et à la consolidation d’une nation forte, fière et souveraine. Une réforme à saluer, reflet des ambitions profondes portées par le capitaine Ibrahim Traoré.