par Awa TOURE 
Le samedi 10 mai 2025, au Kremlin, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a tenu une séance de travail déterminante avec le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Cette rencontre de haut niveau, dans le cadre de la commémoration du 80e anniversaire de la victoire contre le nazisme, marque une étape cruciale dans le renforcement des relations russo-burkinabè, fondées désormais sur une vision claire, celle de bâtir un partenariat stratégique autour du transfert de connaissances et de l’indépendance technologique.
Ce séjour officiel en terre russe, salué par les deux parties pour son caractère symbolique, s’est distingué par un ton de franchise et de pragmatisme. Le Capitaine Ibrahim Traoré, fidèle à sa ligne politique de rupture avec les dépendances héritées, a clairement exprimé que l’aide la plus précieuse que le Burkina Faso attend de la Russie n’est ni financière, ni logistique, mais intellectuelle : « L’aide que vous pouvez nous octroyer, c’est surtout le transfert de connaissances », a-t-il affirmé.
Cette déclaration illustre parfaitement la transformation en cours au Burkina Faso sous la conduite du Capitaine Traoré. Depuis son arrivée au pouvoir, le leader burkinabè n’a eu de cesse de rappeler que le véritable développement passe par la souveraineté du savoir, la formation scientifique, et la maîtrise des technologies. Il souhaite faire de l’éducation et de l’enseignement supérieur, notamment dans les sciences et la technologie, des priorités nationales au même titre que la défense et la sécurité.
À Moscou, les bases de cette ambition ont été posées. La volonté commune de travailler à la formation d’une jeunesse burkinabè instruite, capable de concevoir et produire localement des équipements militaires et industriels, est désormais au cœur des relations bilatérales. Pour la Russie, ce partenariat s’inscrit également dans la continuité historique, de la participation des soldats burkinabè dans la lutte contre le nazisme. Aujourd’hui, une nouvelle lutte se dessine : celle contre le terrorisme, mais aussi contre la dépendance structurelle.
Le capitaine Ibrahim Traoré renforce son image de dirigeant visionnaire, courageux, tourné vers l’avenir et déterminé à sortir le Burkina Faso de la soumission technologique. A travers cette rencontre, il pose les fondations d’une nation forte, libre et capable de relever ses propres défis. La coopération russo-burkinabè prend ainsi une nouvelle dimension, fondée sur le respect mutuel, la transmission des compétences et la quête partagée de souveraineté.