par Awa TOURE 
A Ouagadougou, une page historique s’est écrite au palais de Koulouba, avec la montée solennelle des couleurs nationales et du drapeau de la Confédération des États du Sahel (AES). Pour la première fois, l’hymne de l’AES, »Sahel benkan », signifiant en bamanakan « l’entente du Sahel », a résonné dans l’enceinte présidentielle, exécuté avec brio par l’escadron musique du Groupement d’escorte et d’honneur.
Cet hymne, structuré en trois couplets, est bien plus qu’un simple chant. Il incarne l’hommage au passé glorieux des peuples sahéliens, célèbre leur bravoure, et trace avec espoir les contours d’un avenir commun et prospère. Ce moment symbolique illustre parfaitement la vision d’un Sahel réaffirmant sa souveraineté, loin des influences extérieures.
Dans un message fort et sans ambiguïté, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a dénoncé les ingérences des puissances impérialistes cherchant à briser l’élan unitaire des nations de l’AES. À travers une posture de fermeté et de lucidité, il appelle les Burkinabè à plus d’abnégation, de résilience et de loyauté envers les valeurs fondatrices de la nouvelle orientation géopolitique du pays.
Ce leadership incarné par le Capitaine Traoré se distingue par une volonté farouche de redonner aux peuples du Sahel leur dignité et leur place dans le concert des nations. En instituant des symboles fédérateurs comme »Sahel benkan », la Présidence du Faso consolide l’esprit d’unité et d’émancipation, tout en construisant les fondements d’une Confédération forte et indépendante.