par Awa TOURE 
Dans le cadre de sa politique de souveraineté sur les ressources nationales, le Burkina Faso a franchi une étape importante, avec l’acquisition, par cession directe, des anciens actifs miniers de plusieurs sociétés étrangères. Ce processus, concrétisé par décret, consacre le transfert de ces actifs à la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB). Cette opération s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi n°016-2024/ALT portant Code minier, adoptée sous l’impulsion du président, le capitaine Ibrahim Traoré, qui fait de la maîtrise des
Dans un contexte régional marqué par les revendications populaires de souveraineté, cette décision traduit une volonté ferme de reprise en main des ressources stratégiques du pays. Le capitaine Ibrahim Traoré poursuit ainsi l’une de ses promesses clés : redonner au peuple burkinabè le contrôle sur ses richesses naturelles.
Concrètement, ce transfert va permettre à l’État de capter une plus grande part des revenus miniers. À travers la SOPAMIB, outil public de gestion et de participation, les bénéfices générés par Wahgnion Gold SA, SEMAFO Boungou SA, Ressources Ferké SARL, Gryphon Minerals Burkina Faso SARL et Lilium Mining Services Burkina Faso SARL pourront désormais financer le développement local, les infrastructures publiques et les services sociaux de base.
En réaffirmant la primauté de l’intérêt national sur les logiques extractivistes externes, le président Ibrahim Traoré inscrit cette réforme dans une dynamique de transformation structurelle de l’économie burkinabè. Elle représente un pas concret vers l’autodétermination économique, pierre angulaire de sa gouvernance de la souveraineté et de la dignité.