Les autorités de transition au Burkina Faso sont toujours en quête de la bonne gouvernance, gage de la stabilité et du développement inclusif et effectif dans un pays. La bonne gouvernance, il faut le souligner, inclue la transparence dans la gestion des biens publics.

Depuis son accession à la tête du pays, le capitaine Ibrahim TRAORE, appuyé par son gouvernement a fait preuve de patriotisme, de loyauté et d’honnêteté, dans sa prise de décisions et dans la gestion de la chose publique, recherchant l’intérêt supérieur de la Nation.

C’est sur cette voie de la bonne gouvernance que le chef de l’Etat et l’exécutif burkinabè veulent poursuivre leurs actions. Ils cherchent toujours à parfaire leurs actions, à rester fidèle à leurs engagements envers la Nation, et à renforcer la confiance de leurs compatriotes.

Des initiatives ont été prises à cet effet, en début de cette année, pour assurer une bonne gouvernance à tous les niveaux de l’équipe dirigeante. Nous faisons particulièrement cas de l’annonce du chef de l’Etat, de la traque contre la corruption et l’absentéisme dans l’administration publique.

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Une prime a été d’ailleurs instaurée par le président de la transition, pour ces agents qui dénonceront leurs collègues fraudeurs et malhonnêtes. L’adoption mercredi 14 février du décret portant modification du décret de création du Fonds de Soutien Patriotique (FSP), par le conseil des ministres, s’inscrit dans cette logique de la bonne gouvernance.

C’est une manière pour le conseil de mettre les garde-fous, pour une gestion transparente de ce fonds destiné principalement à la lutte contre le terrorisme et ses dérives. Plusieurs innovations ont été donc apportées à ce décret. Il s’agit entre autres, de la prise en compte du FSP au niveau du budget de l’Etat exercice 2024 à travers la création d’un compte d’affectation spéciale.

Cette innovation, selon la ministre déléguée en charge du budget, consacre désormais le ministre des finances comme ordonnateur en recettes et le commandant de la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP) comme ordonnateur en dépenses. Aussi, il est décidé que l’inspection générale des forces armées pourrait désormais effectuer des contrôles au niveaux du FSP.

Une manière pour l’exécutif burkinabè d’instaurer plus de transparence pour permettre à la population d’être rassurée de la bonne gestion du fonds qui n’est autre que la contribution des burkinabè pour la lutte contre le terrorisme.

Clémence Klou

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