Meg Kane, directrice exécutive de la ville de Philadelphie, l’une des villes hôtes de la Coupe du monde 2026, a souligné que les organisateurs de l’événement étaient conscients de l’impact potentiel des politiques migratoires mises en place par le président américain Donald Trump sur le déroulement du tournoi prévu l’année prochaine.
Lors d’une réunion tenue lundi avec les responsables des 11 villes hôtes, Kane a déclaré : « Des événements se produisent aussi bien à l’échelle locale que mondiale, et nous savons qu’il y aura des questions politiques imprévues qui pourraient influencer l’organisation du tournoi l’an prochain. Nous sommes donc pleinement conscients de l’instabilité qui entoure cette Coupe du monde. »
La compétition se déroulera du 11 juin au 19 juillet 2026 dans 16 stades répartis aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Elle comptera 48 équipes et 104 matchs. À partir des quarts de finale, toutes les rencontres se joueront aux États-Unis. La finale est prévue au MetLife Stadium dans le New Jersey.
Alex Lasry, directeur général du comité d’organisation à New York et New Jersey, a ajouté : « Qu’il s’agisse des Jeux olympiques, de la Coupe du monde ou du Super Bowl, la géopolitique joue toujours un rôle important dans ce genre d’événement. »
Meg Kane a également précisé que les comités organisateurs devront s’adapter aux décisions émanant des différentes autorités.
À noter que le décret migratoire de Trump interdit l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 12 pays, tout en exemptant les sportifs et entraîneurs — sans mentionner explicitement les supporters.