Face à la montée en flèche des exploitations minières illégales, souvent dirigées par des opérateurs étrangers lourdement équipés, le Mali fait face à un défi de taille. Ces activités non réglementées causent non seulement des pertes humaines tragiques à travers des accidents fréquents, mais alimentent aussi des tensions violentes entre les exploitants, les populations locales, ainsi que les détenteurs de permis miniers légaux.
Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle menace la sécurité, l’ordre public, et l’équilibre social. Les autorités maliennes, conscientes des enjeux, ont réagi avec fermeté en procédant au démantèlement de 61 sites illégaux, accompagnés de la saisie de matériels de grande envergure, tels que 286 pelleteuses et 63 véhicules, utilisés pour ces exploitations clandestines.
Déterminé à mettre fin à ce fléau, le gouvernement malien a décidé d’intensifier sa lutte contre ces pratiques illégales. Cette offensive s’articule autour de mesures stratégiques à court, moyen et long termes, visant à restaurer l’ordre et à garantir une gestion transparente des ressources minières du pays.
Le 22 janvier 2025, lors du Conseil des ministres, le gouvernement a annoncé une guerre totale contre les exploitations illégales des ressources minérales, marquant ainsi un tournant décisif dans la préservation des richesses naturelles du Mali.
Avec cette initiative, l’État malien affirme sa volonté de garantir une exploitation minière respectueuse des normes légales et écologiques, de protéger ses citoyens et de promouvoir un développement économique durable fondé sur la justice et la légalité.