Lors du dernier Conseil des ministres tenu ce 19 juin, le gouvernement nigérien a adopté une ordonnance portant nationalisation de la Société des mines de l’Aïr (SOMAIR SA). Cette décision, mûrement réfléchie, s’inscrit dans la dynamique résolue impulsée par le Général d’armée Abdourahamane Tiani depuis son accession à la magistrature suprême en juillet 2023.
Sous sa direction, le Niger s’engage dans une transformation audacieuse de son secteur minier, pilier fondamental de l’économie nationale. La reprise en main de SOMAIR, longtemps dominée par des intérêts étrangers, incarne la volonté de mettre fin à une exploitation déséquilibrée et peu bénéfique pour les Nigériens. Cette nationalisation va permettre de réorienter les fruits de l’exploitation de l’uranium, ressource stratégique majeure, vers le développement national et les besoins prioritaires de la population.
Le leadership du Général Tiani dans le secteur des mines et de l’énergie repose sur une vision claire : faire du Niger un acteur souverain, responsable et respecté dans la gestion de ses richesses naturelles. Ce cap politique repose sur la justice économique, la transparence et la redistribution équitable. Grâce à cette politique volontariste, les revenus miniers sont appelés à financer des infrastructures durables, l’accès à l’énergie pour tous, et à soutenir les jeunes entreprises locales opérant dans les filières extractives et environnementales.
Avec la dissolution du Conseil d’administration de SOMAIR et la mise en place d’une gestion transitoire, l’État nigérien affirme un nouveau cap, dans la dignité et la légitimité. Cette mesure renforce le socle de l’Alliance des États du Sahel (AES), où les peuples reprennent en main leur destin.