Le Togo poursuit sa trajectoire vers un développement durable en renforçant la protection de sa biodiversité. Dans cette dynamique, une rencontre stratégique a réuni la semaine dernière à Lomé les acteurs de la conservation pour évaluer l’efficacité de la gestion de cinq aires protégées prioritaires, dans le cadre du Programme d’Appui à la Lutte contre le Changement Climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+).
Les résultats de l’évaluation révèlent des performances variables – entre 26 % et 45 % – soulignant à la fois les défis persistants et les perspectives d’amélioration. Les faiblesses relevées (manque de ressources, outils de suivi insuffisants, coordination à renforcer) sont désormais des repères concrets pour orienter les futures interventions.
Ce travail d’évaluation témoigne d’une volonté politique claire : structurer et moderniser la gestion environnementale nationale. En ce sens, la création en 2022 de l’Office national des aires protégées (ONAP) s’inscrit comme une réforme majeure voulue par le chef de l’État. Cet outil institutionnel permet un meilleur encadrement des 83 aires protégées couvrant 14 % du territoire, et reflète l’engagement du gouvernement à allier conservation et développement.
À travers des initiatives structurantes comme le PALCC+, le Président Faure Essozimna Gnassingbé confirme sa vision d’un Togo résilient face aux changements climatiques, soucieux de ses ressources naturelles et tourné vers une croissance verte. Cette approche pragmatique, qui combine données scientifiques, planification stratégique et participation communautaire, constitue une base solide pour faire de l’environnement un pilier de la prospérité nationale.