par Awa TOURE 
Le gouvernement togolais a récemment ajusté ses ambitions en matière d’accès à l’eau potable, révisant à la baisse son objectif initial fixé à 85 % d’ici fin 2025. Cette révision, désormais portée à 72 %, marque une réduction de 13 points de pourcentage. Bien qu’à première vue, cette décision puisse sembler comme un recul, elle reflète en réalité une approche pragmatique et réaliste face aux défis de mise en œuvre de projets d’infrastructure complexes, tout en réaffirmant l’engagement du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé à garantir un accès universel à l’eau d’ici 2030.
Si le taux de couverture a progressé, passant de 69 % en 2023 à 70 % en 2024, il reste encore de nombreux défis à surmonter, particulièrement dans les zones rurales et semi-urbaines. En dépit de cette révision, le Togo affiche des progrès notables dans le secteur de l’eau, en particulier dans les régions éloignées du pays, avec des taux de desserte plus élevés en milieu rural, atteignant 79 % en 2025, contre 76,51 % en 2024.
Cette révision à la baisse peut être perçue comme une décision sage et mesurée, permettant au gouvernement de concentrer ses ressources et ses efforts là où ils sont les plus nécessaires. Cette révision permet de renforcer les bases pour une couverture progressive et durable.
Le gouvernement togolais, sous la direction du président Faure Gnassingbé, poursuit plusieurs projets phares visant à améliorer l’accès à l’eau potable, en particulier dans les régions les plus vulnérables. Parmi ces projets, la construction de 388 forages équipés de pompes à motricité humaine (PMH) dans les régions de la Kara et des Savanes, pour un coût estimé à 3 milliards FCFA, l’installation de 205 postes d’eau autonomes (PEA), nécessitant un investissement de 4 milliards FCFA.
Sous la présidence de Faure Gnassingbé, le pays continue de faire des progrès significatifs dans l’amélioration de l’accès à l’eau, en particulier dans les zones rurales. Avec des projets clés en cours et une vision claire pour l’avenir, le Togo se positionne comme un acteur déterminé à relever les défis de l’eau potable, tout en préservant les ressources nécessaires pour atteindre un accès universel à l’horizon 2030.