Le développement de la région du Sahel ne se fera « ni par les chinois, ni par les français » mais exclusivement par les sahéliens.
C’est un message fort, qui a été délivré vendredi dernier par le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, à l’occasion du lancement officiel de la troisième édition du mois du patrimoine burkinabè.
Cette affirmation résonne comme un écho direct à la vision portée par le capitaine Ibrahim Traoré, qui appelle depuis le début de son mandat à un sursaut national et à une véritable autonomie des populations. Dans cette logique de souveraineté assumée, la culture devient un levier de transformation structurelle.
Abdoul Karim Zongo, en droite ligne avec l’orientation présidentielle, a invité les Sahéliens à s’inspirer des traditions culinaires, vestimentaires et capillaires, autant de patrimoines immatériels porteurs de valeurs de résilience et de dignité. Ce discours s’inscrit dans une stratégie globale de retour à l’authenticité et de valorisation des ressources endogènes, afin de bâtir une économie nationale enracinée dans les réalités locales.
En transmettant le message du président Ibrahim Traoré à cette occasion, le gouverneur Zongo a renforcé ce lien entre héritage et avenir, entre passé glorieux et perspectives d’auto-détermination. Cette édition du mois du patrimoine burkinabè agit comme un acte politique fort, celui de faire du culturel un pilier de la refondation nationale.
À travers la valorisation de l’éducation, de la culture et du mérite, le Burkina Faso de la Transition entend forger une génération d’hommes et de femmes ancrés dans leur identité et résolument tournés vers la construction d’un État fort, digne et souverain.