par Awa TOURE 
Les stratagèmes politiques et médiatiques des anciennes puissances coloniales ne cessent de se manifester, et, aujourd’hui encore, certains acteurs de la presse française continuent de jouer ce rôle de ‘‘terroriste médiatique’’. Le cas de Marwane Ben Yahmed, directeur de publication de Jeune Afrique, en est une illustration parfaite à travers son dernier édito.
Il est clair que le journal Jeune Afrique ne joue pas un rôle de média d’information mais défends plutôt ces intérêts financiers et senti visé par les propos du capitaine Ibrahim Traoré lors de son séjour dans la région du plateau centrale, son directeur de publication, Marwane Ben Yahmed n’a pas trouvé mieux qu’une réponse diffamatoire à l’encontre du président burkinabè. La réaction de Jeune Afrique et d’autres médias similaires est donc prévisible, voire inévitable. Leur rôle est de maintenir l’ordre établi, de garantir que les ressources africaines continuent d’être exploitées sans obstacle et que l’Afrique soit maintenue sous le joug impérialiste. Une tendance qui ne tient plus la route depuis la montée au pouvoir d’une nouvelle génération de dirigeants africains.
En attaquant le capitaine Ibrahim Traoré, ils révèlent leur véritable visage. Celui d’un acteur du néocolonialisme, qui, dans une tentative désespérée, cherche à manipuler l’opinion publique et à semer la discorde au sein du peuple burkinabé.
Le message est clair : l’Afrique doit se lever et soutenir les luttes souveraines qui se mènent sur son sol. Le cas du Burkina Faso n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de cette prise de conscience générale qui traverse le continent. Le peuple burkinabé, comme tant d’autres, a compris que ses ressources, sa dignité et son avenir ne dépendent pas des volontés des puissances étrangères, mais de sa capacité à rester unis et à défendre ses intérêts nationaux.