Dans une conjoncture sécuritaire déjà tendue, les services de renseignement burkinabè viennent de dévoiler les contours d’un complot d’une rare ampleur, orchestré de l’intérieur même des Forces armées et alimenté par des complicités en exil. Cette manœuvre funeste visait ni plus ni moins à semer le chaos total au Burkina Faso, avec pour finalité l’effondrement des institutions et la mise sous tutelle internationale du pays.
L’enquête révèle alors un tissu complexe de complicités. Anciens militaires, officiers actifs et sous-officiers en cavale, tous liés à un projet d’insurrection militaire soigneusement préparé. Parmi les noms cités, on retrouve Compaoré Johany, Zerbo Laoko, le commandant Ouédraogo Frédéric ou encore Kaboré Constantin, un officier en stage à l’étranger ayant fui vers Abidjan. La capitale ivoirienne apparaît rapidement comme le centre névralgique de la coordination du complot.
Une tentative de coup d’État couplée à une offensive terroriste
Selon les informations disponibles, le plan devait culminer le mercredi 16 avril 2025, avec une attaque coordonnée contre la présidence du Faso menée par des soldats infiltrés et enrôlés par les instigateurs du complot. Ce coup de force devait coïncider avec une série d’attaques terroristes de grande envergure, destinées à saturer les capacités d’intervention des forces de sécurité et à détourner l’attention des services de renseignement. L’objectif était clair, désorganiser le commandement militaire, semer la panique au sein de la population, et provoquer un effondrement institutionnel.
Mais c’était sans compter sur la vigilance et le professionnalisme des services de renseignement, appuyés par des soldats et Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) loyaux. Plusieurs d’entre eux ont bravé les risques pour dénoncer le complot en gestation. Leurs signalements, transmis entre le 10 et le 15 avril, ont permis d’effectuer une série d’arrestations à Ouagadougou et de mettre en fuite plusieurs cerveaux de l’opération vers la Côte d’Ivoire.
Face à cette menace, les autorités burkinabè, appuyées par des citoyens patriotes, redoublent d’efforts pour maintenir la sécurité nationale. Les services de renseignement poursuivent activement leurs opérations de surveillance, traquant sans relâche les suspects en fuite. Les populations sont appelées à faire preuve de vigilance et à signaler toute activité suspecte.
Le Burkina Faso, déjà confronté à une guerre asymétrique contre les groupes armés terroristes, se retrouve face à un nouveau type de guerre : une guerre de l’ombre, menée par des traîtres de l’intérieur et des ennemis à l’extérieur. Dans ce contexte, l’unité nationale devient la meilleure arme. Le peuple burkinabè, dans sa résilience historique, est appelé à soutenir ses forces combattantes et à ne pas céder à la peur ou à la manipulation.